dimanche 31 juillet 2005

Trop c'est trop!

Trop de monde ce soir à la sortie du métro Champs de Mars, c'était la fin des feux. Sur la rue, des dizaines de shorts trop courts et trop moulants: la semaine de la fierté gaie qui achève. Trop de circulation au centre ville, trop de klaxons (on se serait cru à New York), probablement parce qu'il y a trop d'événements qui se déroulent en même temps. Trop de touristes qui ne savent plus où dormir, parce qu'il y a trop de touristes, simplement. Trop de jeunes complètement saouls, et par conséquents trop bruyants. Trop de femmes trop dénudées, trop maquillées et trop parfumées qui doivent charger trop cher aux hommes qui se sentent trop seuls. La nuit est trop longue, le matin trop loin.

Heureusement, pour le reste ça ne va pas trop mal.
Je pense quand même être due pour des vacances!

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vendredi 22 juillet 2005

La peur

En fouinant sur le site de Josée Blanchette, je suis tombée sur un texte où elle parle des Londoniens qui devront rester chez-eux, paralysés par la peur causée par un autre attentat dans le métro. Ça m’a rappelé à quel point j’avais été fascinée de constater la facilité avec laquelle il était possible d'apprivoiser la peur.

À mon arrivée en Israël, la rigidité des méthodes de sécurité m’avait surprise, pour ne pas dire inquiétée. Sur le coup, le fait d’avoir son sac fouillé dès qu’on entre dans un lieu public, de voir des militaires arrêter des bus pour des vérifications surprises ou bien des policiers intervenir dès qu’un bagage était trouvé sans surveillance, tout cela avait comme effet de me rappeler l’omniprésence du danger. Pourtant, à peine quelques semaines ne furent nécessaires pour que ces mêmes interventions ne me procurent qu’un réel sentiment de sécurité. Je ne vous cacherai pas que peu après le début de la deuxième intifada en septembre 2000, alors que des attentats ont commencé à avoir lieu en banlieue de Tel Aviv, j’ai dû adapter mon train de vie à la menace qui planait. Il était clair qu’il valait mieux éviter les grands centres, j’ai donc espacé autant que possible mes courses à l’épicerie et remis à une date ultérieure les déplacements que j’avais prévus à l’extérieur de la ville. J’ai même décidé de ne pas me rendre au ministère de l’intérieur, à la Shalom Tower (probablement l’immeuble le plus menacé en cas de réelle attaque), afin de demander une prolongation sur mon visa qui était pourtant sur le point d’échoir. J’ai fait tout ça guidée par la prudence et non par la peur : je n’ai pas cessé mes visites quotidiennes à la mer et je ne me suis pas privée de boire un verre le soir en jouant une partie de backgammon. Bien entendu, certaines journées ont été plus marquantes, notamment lors de l’explosion au Dolphinarium (dont j’ai déjà parlé ici) à l’été 2001 et des attentats de New York quelques mois plus tard, mais quelque chose me disait qu’avoir peur aurait été comme m’avouer vaincue, comme mourir un peu.

Je pense qu’apprivoiser la peur c’est choisir de vivre.

Mais j’ai peut-être tort.

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vendredi 15 juillet 2005

Sauvons les piétons!

Nous sommes en 2005, des gens vivent et travaillent dans l’espace, les chirurgiens sont capables de changer des cœurs, les armées développent chaque année des armes de plus en plus perfectionnées, des scientifiques arrivent à retracer les descendants de Genghis Khan d’après leur ADN, nos aliments sont génétiquement modifiés afin de mieux résister aux différentes températures… Dans tous les domaines, l’homme fait à peu près tout ce qu’il veut, c’est connu. Voulez-vous bien me dire pourquoi, en 2005, je ne peux pas marcher sur un trottoir sans que des climatiseurs me déversent leur liquide visqueux sur la tête?

Parlant de trottoirs, nombreux sont les cyclistes qui, bien qu’équipés d’un casque devant les protéger des voitures, préfèrent faire du slalom à folle allure sur ces espaces réservés aux piétons. Sans blague, je pense sérieusement à me munir d’un casque la prochaine fois que je me rendrai au boulot à pied.

lundi 11 juillet 2005

Googlage

Un Libyen est tombé sur mon site en tapant ceci dans un moteur de recherche: je cherche l'adresse de Catherine avec sa numero de telephonique.

Autant de naïveté, moi ça m'émeut!

vendredi 8 juillet 2005

Modeste citation

Moi: C'est si beau un homme, lalala lala

Lui: J'sais pas pour les autres mais moi: wou hou!

(Ok, il manque un peu d'humilité... mais il a une perceuse!)