samedi 2 février 2008

2 février 1997

On se lève un beau dimanche matin. On entame la préparation d'un gros pot de café pour les colocs, quand un nuage de fumée jaunâtre envahit la cuisine. En moins de trois minutes, sans trop savoir comment, on se retrouve en jaquette sur le trottoir enneigé de la rue Mont-Royal, deux albums de photos sous un bras et un chat dans l'autre.

Cinq heures plus tard, une quinzaine de camions rouges et une centaine d'hommes en jaune retournent d'où ils viennent et on peut enfin rentrer chez soi. Enfin, de ce qu'il en reste.



(Le premier qui fait un lien avec mes talents culinaires, j'lui envoie un morceau de mon dernier gâteau aux carottes...)

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12 Comments:

Blogger Lagreff a ajouté...

C'est vrai qu'il y a deux ingrédients dans le café, c'est pas facile...

2 février 2008 à 16 h 30  
Blogger Galad a ajouté...

Attention Jeff, tu joues avec le feu...

3 février 2008 à 00 h 03  
Blogger Mercurius Mendax a ajouté...

Evénement marquant ! Ca m'est arrivé quand j'avais huit ans; j'étais au parc, je voyais les dizaines de camions de pompiers sans savoir qu'ils allaient chez moi. Puis on m'a dit que c'était chez moi et je ne savais pas si ma famille avait pu sortir. Tous étaient sauf, mon père n'avait pas eu le temps de s'habiller, le voisin avait dû descendre par la gouttière.

3 février 2008 à 12 h 38  
Blogger Perrasite a ajouté...

Lagreff est bien content d'être associé à la pyromane plutôt qu'à une mythomane. Elle sait conserver la famme !

3 février 2008 à 17 h 18  
Blogger Mamathilde a ajouté...

Est-ce que vous avez pu nettoyer et continuer à habiter ce logement? Qu'est-ce que t'as fait pas de cuisine en plein mois de février?

4 février 2008 à 11 h 09  
Blogger Daniel Rondeau a ajouté...

Je vois mal, les photos ne sont pas au foyer... Ah, si...

5 février 2008 à 00 h 13  
Blogger Galad a ajouté...

Mathilde: Si l'incendie se résume facilement en deux photos, l'après feu prendrait facilement un nouveau carnet à lui tout seul.
(Le vol de presque tous mes effets la nuit même, un autre vol quelques jours plus tard, l'envoie de mes meubles au nettoyage et à l'entreposage, le vol de plusieurs meubles à l'entrepôt, quatre réclamations différentes aux assurances...)
Disons seulement qu'après m'être fait chasser de l'endroit où j'avais trouvé refuge, je suis retournée m'installer dans mon appartement vide, accompagnée de trois colocs, j'ai condamné les deux pièces les plus calcinées et on a vécu en camping pendant presque huit mois.

Daniel: T'inquiète, dans ton cas, le foyer est beaucoup plus proche que tu ne le crois!

5 février 2008 à 13 h 40  
Blogger Daniel Rondeau a ajouté...

Galad, je ne te suie pas; devrais-je avoir âtre?

5 février 2008 à 14 h 36  
Blogger Galad a ajouté...

Je te laisse le dernier mot, Dan, de peur de te voir cheminée sous la pluie sans manteau pour te ramoner chez moi à plein gaz et t'en fumer une en cachette.

5 février 2008 à 17 h 35  
Anonymous Anonyme a ajouté...

Désolée pour toi Galad...Dis-moi est-ce que cet événement a développé une phobie du feu chez toi? tout vérifier avant de partir ou de se coucher etc...

6 février 2008 à 22 h 18  
Blogger Galad a ajouté...

La seule phobie que j'ai développée, Karim, c'est celle des agents d'assurances.
Quels connards, ceux-là!

7 février 2008 à 05 h 12  
Blogger Unknown a ajouté...

Ou comment en quelques mots on peut ressentir le drame. Ouff, comment dire ? Bon retour chez toi.

8 février 2016 à 22 h 30  

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