samedi 17 novembre 2007

Je me souviens de quoi au juste?

Il y a 170 ans, John George Lambton (alias Lord Durham) débarquait à Québec. Sa mission: mettre une peu de lumière sur la rébellion des Patriotes et proposer des solutions à la couronne britannique ou, en d'autres mots, accroître le pouvoir des Anglais au Bas-Canada.

Le rapport qu'il présenta à Londres deux ans plus tard n'était pas des plus flatteurs à l'endroit de nos ancêtres. En voici un extrait:


La conclusion de son enquête fût très claire. Il ne passa pas par quatre chemins pour affirmer que les Français devaient, dans un avenir très proche, être assimilés par ce qu'il nommait «la race supérieure»:


* * *

Les temps ont bien changés depuis le Rapport Durham. Le Bas-Canada s'est modifié jusqu'à devenir la province de Québec, une majorité francophone a pris les rennes du gouvernement provincial, des partis nationalistes ont vu le jour et la loi 101 a été votée en chambre pour garantir la protection de la langue française. Tout a tellement changé que les descendants des Canadiens-Français ne sentent plus le besoin de se battre pour leur autonomie et la préservation de leur culture. Les Patriotes ne représentent plus qu'un emblème tout juste bon à illustrer quelques lignes de nos manuels d'histoire. Ils rougiraient sûrement de voir qu'on préfère maintenant élire des gouvernement plus disposés à forniquer avec les agneaux de la couronnes britannique que de protéger la survie de notre culture unique.

Pendant que notre peuple sans mémoire s'écrase de lui-même, une poignée d'arrogants lui crache à la figure en créant l'Office québécois de la langue anglaise.

Si vous n'avez pas encore envie de vomir, allez donc lire le Rapport Durham.
Vous m'en donnerez des nouvelles.

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2 Comments:

Blogger Galad a ajouté...

Ouf! ça fait du bien.

17 novembre 2007 à 11 h 39  
Blogger Julie a ajouté...

Le problème demeure que nous ne connaissons pas notre histoire. Les quelques cours que nous recevons au secondaire sont souvent bien ennuyants donc Les gens se désintéressent de savoir par où sont passé nos ancêtres.

Finalement, le gouvernement s'en satisfait puisque un peuple qui ne connaît pas son histoire est beaucoup plus facile à manipuler, entre autres choses, par la peur du changement.

De mon côté, je ne suis pas experte de l'histoire du Québec. Mais je m'intéresse à ce qui s'est passé avant nous. Toutefois, trop de gens autour de moi en ont rien à foutre et c'est vraiment désolant.

Comment pouvons-nous savoir où aller si nous ne savons pas d'où nous venons.

17 novembre 2007 à 13 h 16  

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