À la manière de...
Le nouveau virus qui court sur la blogosphère consiste à écrire un texte à la manière de quelqu'un d'autre. J'ai décidé d'y jouer aussi, mais avec une petite variante: rédiger la même histoire connue à la façon de deux de mes amis les plus chers. J'ai nommé: Patrick Dion et Daniel Rondeau.
À la manière de... Patrick Dion
Le nain: Pousse-toi papa, c'est découverte qui commence.
Moi: Putain! Peux-tu bien me dire ce que j'ai fait pour avoir un fils qui tripe autant sur les sciences? Tu pourrais-pas être comme les autres ados et passer tes soirées à jouer aux jeux vidéo en racontant des jokes de blondes? Et puis, si ma mémoire est bonne, c'est à ton tour de faire la vaisselle...
Le nain (qui ferait n'importe quoi pour échapper à sa corvée): C'est quoi des jokes de blondes?
Moi: Ben j'sais pas, moi, ça peut être n'importe quoi. Comme l'histoire de la blonde qui va chez la coiffeuse et qui refuse d'enlever les écouteurs de son walk man...
Le nain: Ouach! Un walk man?!? Ça pourrait pas être un lecteur MP3?
Moi: Whatever! N'empêche que la coiffeuse a beau insister, la blonde refuse catégoriquement d'enlever les écouteurs de ses oreilles. La coiffeuse se tanne, arrache les écouteurs et la blonde tombe sur le plancher, raide morte.
Le nain: C'est pas drôle...
Moi: Attends, c'est pas fini. La coiffeuse ramasse les écouteur et tu sais ce qu'elle entend? «inspirez, expirez, inspirez, expirez...» Hahahahaha!
Le nain: T'es con.
Moi: On ne parle pas comme ça à son père, jeune homme. Va faire la vaisselle et va te coucher.
Chiiirie (qui jusque là s'était abstenue de tout commentaire): C'est vrai que t'es con...
Moi: Chuttt! Faut que ça reste entre nous!
Moi: Putain! Peux-tu bien me dire ce que j'ai fait pour avoir un fils qui tripe autant sur les sciences? Tu pourrais-pas être comme les autres ados et passer tes soirées à jouer aux jeux vidéo en racontant des jokes de blondes? Et puis, si ma mémoire est bonne, c'est à ton tour de faire la vaisselle...
Le nain (qui ferait n'importe quoi pour échapper à sa corvée): C'est quoi des jokes de blondes?
Moi: Ben j'sais pas, moi, ça peut être n'importe quoi. Comme l'histoire de la blonde qui va chez la coiffeuse et qui refuse d'enlever les écouteurs de son walk man...
Le nain: Ouach! Un walk man?!? Ça pourrait pas être un lecteur MP3?
Moi: Whatever! N'empêche que la coiffeuse a beau insister, la blonde refuse catégoriquement d'enlever les écouteurs de ses oreilles. La coiffeuse se tanne, arrache les écouteurs et la blonde tombe sur le plancher, raide morte.
Le nain: C'est pas drôle...
Moi: Attends, c'est pas fini. La coiffeuse ramasse les écouteur et tu sais ce qu'elle entend? «inspirez, expirez, inspirez, expirez...» Hahahahaha!
Le nain: T'es con.
Moi: On ne parle pas comme ça à son père, jeune homme. Va faire la vaisselle et va te coucher.
Chiiirie (qui jusque là s'était abstenue de tout commentaire): C'est vrai que t'es con...
Moi: Chuttt! Faut que ça reste entre nous!
À la manière de... Daniel Rondeau
Le quai de la gare disparaissait graduellement sous cette brume qui s'était levée au moment même où avait sifflé le dernier train. Les voyageurs s'étaient déjà dispersés: d'abord les hommes d'affaires, pressés d'aller rejoindre femme et enfants, ensuite quelques jeunes avec des sacs à dos aux couleurs vives qui avaient pris le temps de respirer l'air d'un pays qu'ils voyaient pour la première fois. Ne restait, dans ce décor gris et silencieux, que quelques feuilles des journaux de la veille, trop lourdes d'humidité pour oser virevolter dans l'air glacial. Le quai était immobile et silencieux, comme si le temps avait décidé de s'arrêter quelques instants. Pourtant, si le gardien de la gare avait pris la peine de faire une dernière tournée avant d'aller rejoindre Paul et Marcel à la taverne, il aurait remarqué une frêle silhouette étendue sur le quai, là bas tout au fond. Et s'il s'était approché un peu, il aurait vu sa tête, blonde comme le blé de septembre, écrasée sur le sol. Mais il n'aurait probablement pas entendu, du fond de la poubelle tout près, la voix mécanique qui répétait, comme pour elle-même, dernier souffle dans ce silence paisible: «inspirez, expirez, inspirez, expirez...»
17 Comments:
Ha! Ha! Ta chute est meilleure que les miennes!
Et bon, j'aime toujours autant la sagesse de Chiiirie!
Merci, Galad!
Hahahaha! G-É-N-I-A-L! Je m'y perds moi-même!
Yessssssssssssssssssss!!!
No just a pretty face they say....
J'ai tellement ris...que je ris encore...
..et que j'en fait des fautes de frappe... Tellement RI...misère...
Daniel: Tu parles sûrement de la chute de mes reins... sinon j'vois pas!
Pat: Comme ça tu m'aimes quand même?
Bertrand: Des beaux compliments... venant de toi! Je fais laminer ton commentaire sur le champ, avant que tu changes d'idée!
Pas besoin... j'ai pas chang. d'idée, c'est vraiment TRÈS réussi..
Vraiment...
Eh ben, merci Bertrand!
Vraiment...
Encore plussss! Tu peux t'imaginer?!
Hehe, vraiment excellent. Jusqu'à la fin, je cherchais le rapport avec le premier texte. Inspirez, expirez . . .
Merde! Je ne peux plus faire le ménage sur mon propre site (en l'occurence, effacer l'auto-promotion "tout simplement" excessive) sans qu'on m'oblige à me brancher sur Blogger Beta?
Je suis condamnée...
Pitié! Laissez-moi utiliser l'ancienne version!
Je ferai TOUT ce que vous voulez!
Tout?
Visiblement non... je viens de faire le grand saut.
Ça y est, je suis triste.
C'est d'un chic fou, ces trémas et ces @ partout ainsi que ces confirmation d'affiche tout le temps... c'est la nouvelle mode sur blogger. Mais j'aime pas la mode. Pas gentil blogger. J'aime pas qu'on m'oblige. Il est méchant le monsieur. oh, mais maintenant on voit ta photo? on n'a pas tout perdu.
Bon! Le problème des trémas et des @ semble réglé.
Galad: 1
Blogger: 0
Wow Galad, très réussi.
Saisir l'essence de l'écriture de deux personnes en un seul thème!
Chapeau, vraiment.
Merci Mathilde!
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