mercredi 11 mai 2005

Généalogie

Cette histoire a commencée au printemps 1994, le jour où Rick a recueilli une petite chatte noire. Toute mignonne, elle était pourtant absolument détestable et fut rapidement baptisé « Get The Fuck » par son nouveau maître. Quand Rick déménagea de la rue Querbes – au grand soulagement de Louise qui commençait à élaborer des plans machiavéliques pour se débarrasser de la manufacture de crottins – Get The Fuck fit la connaissance de Tifounet, le gros matou tigré de Renaud. En moins de temps qu’il ne le faut pour crier « get the fuck out of here », la chatte arbora un énorme ventre et quatre chatons virent le jour. Aussitôt sevrés, ceux-ci furent rapidement dispersés chez des connaissances sauf un, le sosie du père, qui fut assigné à Yannik. Avant même que Ti-Pout, c’était son nom, fut recueilli par son nouveau propriétaire, il fit un tour de passe-passe à Get The Fuck et lui laissa, en souvenir, son incestueuse semence. Encore une fois, la chatte noire devint grosse et donna naissance à plusieurs chatons, dont un gris tigré que je décidai d’adopter. Pas très douée pour les noms d’animaux, je le nommai simplement Ti-Minou. Il se fit rapidement plusieurs potes dans l’immeuble et étendit même son cercle d’influence jusqu’à la ruelle. Pas une semaine ne passa sans qu’il ne revienne de ses expéditions nocturnes avec une oreille écorchée, un œil enflé ou encore un lot de puces. Qu’à cela ne tienne, les vétérinaires sont là pour ça! Ti-Minou fut, pendant de belles années, aux petits soins des nombreux chambreurs qui se succédèrent dans mon immense appartement, jusqu’à ce qu’il rentre un soir avec un truc incurable nécessitant l’euthanasie. Heureusement, quelques mois avant l’accident fatal, Ti-Minou avait accepté un rendez-vous romantique avec Luna, la petite chatte noire de Geneviève. Du lot de chatons nouvellement arrivés, je choisi un mâle et une femelle, tous deux tigrés gris et blanc comme leur père, leur grand-père et leur arrière-grand-père. Mali et Maya furent leurs noms respectifs. Moins fous que leurs aïeux – Dieu merci – ils furent instinctivement du type chats de maison et nécessitèrent moins de soins médicaux que leur prédécesseur. À mon départ du pays, mes deux amours furent confiés à Vavavoum qui les combla d’affection. Mali mourut quand même des suites d’une grave infection, mais Maya, quant à elle, survécut. C’est elle qui est étendue à ma droite en ce moment, épiant les pigeons par la fenêtre du salon. Elle me jette de ces regards tendres depuis tout à l’heure. 
Te rappelles-tu, Maya, avoir eu une portée il y a quelques années ? Te rappelles-tu de Shiva, celle qui te ressemblait tant ? Elle habite depuis longtemps en campagne, chez Yannik et Geneviève, et vient de donner naissance à un lot de petites boules de poils tigrés…

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4 Comments:

Blogger Syle a ajouté...

Elle est belle ton histoire de chats! Elle me rappelle mon Pibeup!! Ahh... nostalgie!!

11 mai 2005 à 16 h 01  
Blogger Catherine a ajouté...

Hey ben dis donc, ça fornique vraiment dans tous les sens par chez vous! Les chats sont chaud lapin!

11 mai 2005 à 17 h 03  
Blogger Galad a ajouté...

Effectivement Catherine, certains d'entre eux baisaient à chatte-que veux-tu, mais il ne faut quand même pas oublier que cette histoire s'échelonne sur onze ans...
Je suis étonnée de me rappeler tous les détails, tous les noms de ces chats, moi qui ne connais même pas les noms complets de mes grands-parents!

Syle, tu pourrais aussi écrire une histoire avec ce Pibeup, pas celle de ses origines généalogiques, mais celle des nombreuses évolutions de son nom au fil des ans! ;o)

11 mai 2005 à 20 h 45  
Blogger Syle a ajouté...

Ahaha Oui c'est vrai!

12 mai 2005 à 11 h 04  

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