La femme de ma vie
Depuis que j'ai quitté le nid familial, j'évolue dans un monde d'homme. Sur la quinzaine de colocataires qui sont passés ces dix dernières années, seulement deux n'étaient pas des hommes. Il y a eu aussi les amis, les amoureux, les amis des amoureux, les collègues d'université ou de travail, les compagnons de voyage... Des hommes qui restent, même de loin, d'autres qui disparaissent à jamais et d'autres encore qu'il fait bon croiser par hasard. Pourtant, parmi toute cette masculinité qui gravite autour de moi sans orbite régulière, une seule personne a toujours été présente, de près ou de loin, une toute petite personne au coeur grand comme ça. La fillette qui me tenait la main pour traverser la rue quand nous marchions pour aller à la maternelle, l'adolescente qui m'a aidé à sécher les larmes sur mes joues lors de ma première peine d'amourette, et la femme qui, en vingt-six ans d'amitié, n'a jamais oublié de souligner un anniversaire ou de retourner un appel: Sylvie. La femme de ma vie.
Je ne compte plus les fois où j'ai tenté de parler d'elle ici. C'est toujours la même chose: l'impression de ne jamais trouver le mot juste, de ne jamais connaître de qualificatif à la hauteur de ce petit bout de femme tellement unique et de la reconnaissance que je voudrais lui manifester. Si seulement j'avais autant de talents avec les mots qu'elle en a avec les couleurs et les pinceaux... Parce que voyez-vous, Sylvie est une artiste. Celle qui dessinait déjà sur les murs de sa chambre à quinze ans trouve encore le moyen de m'impressionner avec chacun de ses tableaux. Voici sa dernière oeuvre, terminée hier:
Je ne compte plus les fois où j'ai tenté de parler d'elle ici. C'est toujours la même chose: l'impression de ne jamais trouver le mot juste, de ne jamais connaître de qualificatif à la hauteur de ce petit bout de femme tellement unique et de la reconnaissance que je voudrais lui manifester. Si seulement j'avais autant de talents avec les mots qu'elle en a avec les couleurs et les pinceaux... Parce que voyez-vous, Sylvie est une artiste. Celle qui dessinait déjà sur les murs de sa chambre à quinze ans trouve encore le moyen de m'impressionner avec chacun de ses tableaux. Voici sa dernière oeuvre, terminée hier:
Pour en voir plus, je vous invite à aller faire un tour ici. Ça ne vous permettra sûrement pas de mesurer l'étendue de sa gentillesse et de sa générosité, mais vous aurez certainement une bonne idée de son talent.
Merci ma chère d'être toujours là, depuis toutes ces années. Et merci surtout de savoir encore m'éblouir avec tes formes et tes couleurs. Finalement, on a tous besoin d'une plus Sylvie que soi...
Libellés : Mes potes
4 Comments:
Tu sais Galad, je crois que parfois, ce qui les petits mots font les plus beau compliments. Ton portrait est tendre et juste. Il donne envie de la recontrer et de l'aimer.
Ton talent, c'est le coeur, ma chère.
C'est émue et le sourir heureux que j'écris ces mots pour te dire que si je suis toujours là, c'est pas mal grâce à toi et ta grande générosité, ta grande compréhension, ton authenticité, ton dévouement et surtout ton unicité.
Merci, mon amie de la vie!
Mama: C'est tellement facile de l'aimer en plus! En fait, je ne me rappelle pas que quelqu'un ne l'ait pas aimé...
(et merci pour le compliment, c'est gentil!)
Syle: Tout le plaisir est pour moi, chère hobbit!
Mais fais-moi plaisir et retourne à tes pinceaux, je brûle d'envie de voir le prochain tableau!
Allez! Oust!
Ouin, je peux bien dire une chose, c'est vrai que Syl est hot, et si tout le monde serait que la moitié de sa gentillesse il n'aurait plus guerre sur notre tite planête de me my self and I...
Merci Syl !!!
:)
Son ti lutin.
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