samedi 15 décembre 2007

J'écris parce que je cuisine mal (part two)

C'est un fait, je ne suis pas la meilleure des cuisinières. Je vous ai déjà narré quelques unes de mes débandades culinaires ici, il y a quelques années. Mon homme y avait aussi mis son grain de sel ailleurs, avec son ironie légendaire. On dit que l'important c'est d'essayer, de ne jamais se décourager, mais quand même la poubelle de la cuisine recrache les restes de table, il y a lieu de se poser de sérieuses questions.

En fait, j'exagère un peu, si peu. À titre d'exemple, le souper chez Daniel, il y a environ un an et demi, où chacun des convives devait se charger d'une partie du repas. Il m'avait demandé de faire une salade verte (il fournissait la vinaigrette) et d'acheter un pain. Rien de bien dangeureux, aucun risque d'indigestion possible. Je me suis donc pointée chez lui avec de beaux légumes frais et un énorme pain 28 grains. C'est en sirotant un verre de rouge que j'ai préparé une superbe salade pleine de belles couleurs, sous l'oeil attentif de mes amis. Jusque-là, tout allait bien. Puis, sont arrivés Patrick et sa douce qui se sont joints à nous à la cuisine où trônait fièrement ma salade, pleine de belles promesses. Nouvellement arrivée dans le groupe, la Sauterelle me demanda comme ça si j'étais vraiment aussi mauvaise cuisinière qu'on le prétendait. Je lui expliquai alors que non, je n'étais sûrement pas si nulle que ça, que j'étais un peu distraite de nature, mais que ma mauvaise réputation avait surtout été créée par mon homme qui est plutôt difficile. En parlant, j'ai tendu le bras vers la boîte à épices pour y saisir le pot de basilic et j'ai dévissé le petit couvercle pour en soupoudrer sur la salade. Par l'hilarité générale qui s'est déclenchée, j'ai tout de suite su que quelque chose clochait. En effet, le pot d'épice ne comportait pas de petite rondelle à trous et je venais d'en verser tout le contenu sur les légumes. Pendant que mes amis se roulaient par terre, Dame V a eu la gentillesse de nettoyer le plus gros des dégâts et la salade fut tout de même mangeable. Mais ma réputation n'en a été que renforcée.

Demain, je reçois tout le monde à souper pour l'anniversaire de Gabrielle et ce sera moi qui me chargerai du plat principal. Dans moins de 24 heures, huit personnes s'assoieront à ma table avec, je le sais, le sourire aux lèvres et un peu d'appréhension dans les yeux. La pression est forte. Demain soir, ça passe ou ça casse.

J'ai la chienne, vous pouvez pas savoir

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9 Comments:

Blogger Mek a ajouté...

MDR !

16 décembre 2007 à 01 h 13  
Blogger Galad a ajouté...

Riez tant que vous voulez, Monsieur McComber. Un jour, ce sera peut-être vous qui serez assis à ma table...
:oP

16 décembre 2007 à 04 h 32  
Blogger Lagreff a ajouté...

Je connais tous les numéros pour commander, par coeur, si jamais...
- Un homme d'expérience

16 décembre 2007 à 05 h 36  
Blogger Patrick Dion a ajouté...

Je prends pas de chance et je mange avant cette année...

16 décembre 2007 à 10 h 23  
Blogger Mek a ajouté...

On fera un concours, moi, je fais coller l'eau bouillante. Et je fais même brûler les napperons. Ici, j'ai déjà foutu 3 taches de vin sur mon couvre-lit. Chut !

16 décembre 2007 à 13 h 09  
Blogger Patrick Dion a ajouté...

Avoir su, j'aurais pas mangé avant! ;-)

C'était tout à fait réussi chère Didi. Merci encore une fois à vous deux!

17 décembre 2007 à 12 h 09  
Blogger Galad a ajouté...

Merci Pat, t'es fin!

À la vue de toutes ces assiettes vidées en un clin d'oeil, ma pression a chutée presque autant que la neige!

17 décembre 2007 à 22 h 36  
Blogger Galad a ajouté...

Une question demeure: est-ce parce que le poulet était un peu sec qu'il s'est bu autant de vin?

17 décembre 2007 à 22 h 38  
Blogger Daniel Rondeau a ajouté...

Moi, j'ai dégueulé avant...
Désolé d'avoir été si prévoyant.
;P

19 décembre 2007 à 13 h 55  

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