mercredi 24 novembre 2004

Prudence!

L’endroit où je travaille est situé tout près d’un poste de police. À quelques occasions, nous nous sommes mutuellement rendu service.

La nuit dernière, un policier se pointe avec une quinzaine de cartes blanches n’ayant, d’un côté, qu’une bande magnétique. Il venait de saisir les cartes dans une voiture et voulait que je l’aide à déterminer si ces bouts de plastique étaient des cartes de crédit clonées. Pour environ une douzaine d’entre elles, j’ai réussi à retracer la compagnie de crédit et le numéro de la carte originale. Il s’agissait effectivement de copies.

Les médias ont soulevé le sujet à quelques occasions ces derniers mois, mais je n’avais jamais vraiment réalisé à quel point les techniques de copiage de bandes magnétiques pouvaient être simples et répandues. De grâce, chers amis, soyez très prudents quand vous utiliserez vos cartes débits ou de crédit chez les petits commerçants.

Un blogueur averti en vaut deux!

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3 Comments:

Blogger Lagreff a ajouté...

J'imagine que tu n'es pas trop inquiète pour moi, avec ma carte coupée et mon compte vide...

24 novembre 2004 à 08 h 05  
Blogger Butterflies in my stomach a ajouté...

Moi j'ai une carte de crédit mais je m'en sers pratiquement jamais...ils peuvent la pirater sans qu'elle passe dans un lecteur magnétique tu crois?

24 novembre 2004 à 22 h 13  
Blogger Galad a ajouté...

Pascale, si j’ai bien compris ce que j’ai vu dans les reportages traitant du clonage de cartes, ça ce passerait à peu près comme ceci: un commerçant-bandit passe ta carte débit dans la machine prévue à cet effet et, avant de te la remettre, il la passe discrètement dans un copieur de bande magnétique. Ne reste plus qu’à installer une petite caméra pouvant capter ton NIP et le tour est joué. Pour ce qui est des cartes de crédit, le procédé doit être similaire, sinon plus simple, puisque les transactions sur internet ne nécessitent que le numéro de carte, la date d’expiration et le nom du détenteur. Les fraudeurs qui ont carrément cloné les cartes dont je parle dans mon texte devaient avoir une autre idée derrière la tête. Reste à savoir laquelle.

25 novembre 2004 à 08 h 19  

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